ÉLÈVE La Caraïbe insulaire depuis 1945 Les défis de l'indépendance
Attention : Document d'accompagnement pour le sujet d'étude "Adaptation du 2ème thème d'histoire" : cliquer ici Après la Seconde Guerre Mondiale, la décolonisation et la construction de nouveaux Etats prennent des formes très différentes.Bien que la région ait vu la naissance de la 1ére république noire dès 1804 à Haïti, l'accession à l'indépendance dans les îles a été particulièrement originale. Très en retard sur le plan économique et social, les jeunes Etats indépendants sont comme partout confrontés à la question du développement, avec des résultats encore inégaux. Malgré les efforts précoces de regroupement, les pays de la zone ont des difficultés à trouver leur place sur la scène internationale, du fait de l'influence du grand voisin nord américain. I) UNE DECOLONISATION ORIGINALE DOC.1 : Les indépendances dans la Caraïbe insulaire depuis 1962 (d'après "Émergences Caraïbes " AREC).N.B: Pour Trinidad l'indépendance a lieu en 1962, et l'état devient une République en 1976. DOC.2 : Quelques acteurs de la vie politique
DOC.4 : Situation politique actuelle dans la Caraïbe insulaire :
DOC. 5 : Quelques exemples de régime politique dans la Caraïbe : - La Barbade : Il s'agit d'un régime parlementaire doté d'un système bicaméral comprenant un Sénat (21 membres nommés par le Gouverneur Général) et une Assemblée (30 membres élus pour 5ans au suffrage universel direct).Le chef de l'Etat est la Reine Elizabeth II représentée par le Gouverneur Général. Depuis l'indépendance, le Democratic Labour Party et le Barbados Labour Party alternent au pouvoir (l'actuel Premier Ministre est le leader du BLP)…Le gouvernement évoque régulièrement des projets tendant à desserrer les liens institutionnels avec le Royaume-Uni (passage de la monarchie constitutionnelle à la République) -La Jamaïque : Le régime politique est une démocratie parlementaire de type britannique, avec un Sénat et une chambre des Représentants. Le chef de l'Etat est Elizabeth II représentée par un Gouverneur Général. La vie politique est marquée par le bipartisme (Jamaïca Labour Party et People National Party). L'action du gouvernement est confrontée aux défis de la lutte contre l'insécurité. La très forte pauvreté (selon la Banque Mondiale, 13% de la population vit avec moins de 2 dollars américains par jour) et le trafic de drogue suscitent une criminalité très violente, en forte expansion (1674 homicides volontaires signalés en 2OO5 contre 975 en 2003) qui place la Jamaïque parmi les pays les plus violents du monde. -Haïti: Après la proclamation de l'indépendance (1804), le pays a connu une crise politique quasi permanente et une succession de régimes issus de coups d'Etat, de dictatures (comme celles des Duvalier, le père puis le fils) entrecoupée de quelques alternances démocratiques et d'occupations étrangères. Après la démission et le départ du Président Aristide en février 2004, des élections présidentielles et parlementaires ont enfin pu se dérouler en février 2006.Le Président de la République, R.Pléval, est élu pour 5 ans. Il choisit le Premier ministre qui est responsable devant le Parlement. Le processus électoral a été complété par des élections locales. La relative accalmie de la période des élections a fait place, notamment fin 2006, à une recrudescence de l'insécurité. Les actes de violences quotidiens touchent plus particulièrement la capitale, où des bandes armées peuvent opérer avec une plus grande liberté. La situation sécuritaire semble un peu améliorée actuellement, en particulier avec les interventions de la MINUSTAH (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti, créée en juin 2004) contre les gangs dans les zones sensibles de la capitale. Sources : www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo DOC.6 : Les violences dans la Caraïbe insulaire "La Caraïbe insulaire de 1945 à nos jours est une zone géopolitique où les violences politiques sont multiples et ce quelle que soit la nature politique des régimes en vigueur…Des dictatures très emblématiques de la région ont pratiqué la violence politique au quotidien.Mais celle-ci est aussi présente dans les régimes "démocratiques ", tout particulièrement à Trinidad et Tobago ou encore à la Jamaïque :
Le " système de domination partisane "autour d'un leader fort dans les années qui suivent immédiatement l'indépendance, est globalement suivi d'une phase de "crises politiques "successives caractérisées par des querelles partisanes extrêmement fortes…Ces Etats connaissent aujourd'hui de nouvelles violences liées au trafic de drogue, à la corruption et au développement de gangs proches des partis politiques. " D'après Laurent Jalabert, "les violences politiques dans les Etats de la Caraïbe insulaire ",2003 Questions :
II) UNE CARAÏBE TOUJOURS EN QUÊTE DE DEVELOPPEMENT DOC. 7 : Des conditions de vie difficiles 1) Rapport du député A.Césaire, février 1946 (discussion à l'Assemblée Constituante du projet de départementalisation) …"Mesdames, messieurs. …Il faut en particulier avoir visité les Antilles pour comprendre ce qu'il y a de faux dans la propagande officielle qui tend à les présenter comme un paradis terrestre. En réalité, dans des paysages qui comptent parmi les plus beaux du monde, on ne tarde pas à découvrir des témoignages révoltants de l'injustice sociale. A côté du château où habite le "féodal «(l'ancien possesseur d'esclaves), voici la case, la paillote avec son sol de terre battue, son grabat, son humble vaisselle, son cloisonnement de toile grossière tapissée de vieux journaux. Le père et la mère sont aux champs. Les enfants y seront dès 8 ans … Au bout de quelques années, pour celui qui s'y adonne, et qui n'a pour tromper sa faim que les fruits cuits à l'eau de l'arbre à pain, il y a la maladie et l'usure prématurée. Voilà la vie que mènent les trois quarts de la population de nos îles." 2) La situation sociale avant les indépendances : "Un régime alimentaire si déficient avait des conséquences désastreuses. Les mensurations de 15 500 manoeuvres portoricains dont 16 % étaient de couleur, révélèrent qu'ils étaient plus petits et moins lourds que la moyenne des recrues de l'armée américaine ou des adultes américains. La malaria, les vers et parasites, la tuberculose, les maladies vénériennes, la fièvre jaune tuaient la population comme des mouches. Un tableau officiel de Trinidad en 1937 décrivait tous les habitants de plus de vingt ans atteints de maladies de carence et la population active réduite pour cette même raison de moitié au moins. A la Jamaïque ,"à Orange Bay les enquêteurs virent des individus vivant dans des huttes Là vivaient neuf personnes, un homme, sa femme et sept enfants. Il n'y avait ni eau ni latrines. On comptait deux lits. Les parents dormaient dans l'un d'eux et autant d'enfants que possible dans le deuxième. Ceux qui ne pouvaient y trouver place, dormaient par terre… Ce tableau était valable pour l'ensemble des îles. Sur 860 familles étudiées sur la plantation Lafayette à Porto Rico, on compte une moyenne de 3,5 personnes dormant par chambre. Une enquête semblable portant sur des familles vivant dans les régions produisant le café, les fruits et le tabac, révèle les mêmes conditions déplorables d'entassement : 5,1 occupants par pièce La malnutrition régnait partout. Officiellement elle était la cause de 12,5 % des décès des enfants de moins d'un an au cours des années 1933-36 à la Dominique. Les maladies du système digestif étaient responsables de 60 % des décès d'enfants portoricains âgés de moins de deux ans, ce qui était la preuve d'une mauvaise nutrition. Plus de 33 % du total des décès à la Jamaïque en 1935 étaient représentés par des décès d'enfants de moins de cinq ans. Une enquête menée sur 12 000 enfants des écoles à Kingston révéla que 40 % d'entre eux étaient mal nourris." E.Williams,op.cit.,p.477 à 480 DOC 8 : Habitat rural et famille paysanne à Nevis au moment de l'indépendance (Caribbean Story,2,p.113)
L'importance des bananes pour les économies des pays ACP (1997-2002 en milliers de dollars américains)
Source d'information : Tableau 3, "The importance of Latin American and ACP countries banana exports 1997-2002 ",in http://agritrade.cta.int/fr/content DOC.10 : Développement Humain dans les îles de la Caraïbe DEVELOPPEMENT HUMAIN DANS L'ESPACE INSULAIRE CARIBEEN
Sources : ONU et INSEE (pour les DOM) D'après Livret Antilles-Guyane, Hatier International ,2006 Questions :
III) UNE CARAÏBE ENTRE DÉPENDANCES ET INTÉGRATION RÉGIONALE DOC.11 : la Banque Caribéenne de Développement
DOC 13 : La pétrodiplomatie de Hugo Chavez "…Le président vénézuélien s'est servi des revenus exceptionnels dus à la hausse des prix du pétrole…Ce projet a dépassé les limites de l'Amérique Latine pour incorporer les Caraïbes…Des accords énergétiques …qui conservent une apparence de "solidarité ", ont été développés, d'abord avec la Communauté de pays des Caraïbes (Caricom).En Septembre 2005 est né Pétrocaribe, une initiative qui, d'après le gouvernement vénézuélien vise à se solidariser avec les gouvernements de la région face à la hausse des prix du pétrole, en leur offrant des conditions de paiement à long terme sur 40% du montant des achats. Cette initiative a été très bien reçue, sauf par la Barbade dont le gouvernement préfère ne plus s'endetter, et par Trinidad-et-Tobago, également producteur de pétrole. " "La Caraïbe ", TDC n°920, p.20-21 C 14 : Intégration régionale ou continentale ? La création en 1973 de la "Communauté et marché commun des Caraïbes "(Caricom) a représenté une étape de la coopération économique régionale. Les positions divergentes des Etats membres du Caricom et de l'Organisation des Etats de la Caraïbe orientale (OECS) et le bilan économique mitigé de ces associations ont entraîné la création de l'Association des Etats de la Caraïbe (AEC) le 29 juillet 1994.Alors que la ZLEA(Zone de Libre-Echange des Amériques) est une zone de libre-échange qui se construit autour d'un objectif économique précis, l'AEC est une association de coopération technique sans véritable ambition économique ou politique. En outre, l'AEC présente un poids économique dérisoire au sein de la future ZLEA et les économies de ses Etats membres sont très dépendantes des Etats-Unis…La présence de Cuba, membre de l'AEC, ne joue pas en faveur de la reconnaissance des spécificités du Bassin caraïbe par les États-Unis qui considèrent cette région comme leur continuum territorial... Malgré leurs faiblesses, les associations régionales demeurent des espaces de discussion qui permettent d'affirmer sur la scène internationale une communauté de destin et une certaine forme de solidarité régionale. " Article de Maurice Burac, Mappemonde n°72, p.12 à 14 DOC 15 : Les Etats-Unis dans la Caraïbe insulaire (d'après Livret p.79) Questions :
LES ILES DE LA CARAÏBE DEPUIS 1945 : LES DEFIS DE L'INDEPENDANCE I) Une décolonisation originale : La Caraïbe insulaire ne forme pas un bloc historique homogène. En effet les différents états qui la composent ont accédé à l'indépendance selon des processus différents aussi bien dans le temps que dans les formes de cette quête. *des débuts précoces : Dès 1804, la révolution haïtienne donna naissance à la 1ère république noire (1804) ; en 1865 Santo Doningo devint souveraine suivie en 1901 par Cuba Ainsi en 1945, à part Porto Rico, c'est tout particulièrement la zone des "petites Antilles ", des îles sous tutelles britannique, hollandaise ou française, qui participent à leur façon à la vague planétaire de décolonisation (doc.1). *des caractéristiques remarquables : doc.1, 2,3 Après l'échec de la Fédération réunissant une dizaine de colonies britanniques de 1956 à 1962, le mouvement d'émancipation est tardif (1962 pour Trinidad et la Jamaïque), graduel ( périodes de large autonomie, "self government ", surtout dans les colonies anglaises, précédant l'indépendance), pacifique (des indépendances négociées, sans troubles ni violences), étalé dans le temps (Ste-Lucie en1979, Aruba en 1996).Il s'agit donc d'une indépendance par la voie institutionnelle. *un phénomène inachevé et évolutif : 14 états sont indépendants, 12 entités sont encore non indépendants (doc.4). Outre les Etats souverains, qui sont pour l'essentiel d'anciennes colonies britanniques, certaines îles sont restées sous une souveraineté européenne (les départements français d'Amérique, les îles hollandaises, les colonies britanniques comme Montserrat) ou américaine (îles Vierges américaines, Porto Rico, devenue en 1952 un état associé aux Etats-Unis d'Amérique : plusieurs référendums au cours des 30 dernières années ont refusé que Porto Rico devienne le 51ème état des USA). Plus récemment St Barthélémy et la partie française de St Martin, jusque là rattachées à la région Guadeloupe, ont opté, à l'issue du référendum de Décembre 2003, pour le statut de Communauté d'Outre-Mer (ces îles restent attachées à la France). Le cas sans doute le plus remarquable est celui d'Anguilla qui après quelques années d'indépendance (1971-1982) est redevenue, à sa demande, colonie de la couronne britannique! Aucune autre région au monde n'atteint le degré d'émiettement politique constaté dans la Caraïbe. La diversité des statuts est également remarquable. La situation n'est pas figée et il n'est pas surprenant que la "question du statut "reste un thème récurrent dans les territoires dépendants de métropoles extérieures, comme en témoigne les progrès du Mouvement Indépendantiste Martiniquais avec Alfred Marie-Jeanne. *des régimes démocratiques où la violence n'est pas absente : doc.5, 6 - Du point de vue des institutions, il existe une majorité d'Etats indépendants, membres du Commonwealth, avec un régime politique de type parlementaire et une constitution inspirée du modèle britannique. Le gouverneur est le représentant de la Couronne britannique, le pouvoir exécutif est représenté par un Premier Ministre et les lois sont votées par un parlement bicaméral (Jamaïque, Trinidad…) ou unicaméral (Dominique, Ste-Lucie…). Dans les États non indépendants, le pouvoir exécutif est détenu par un représentant des métropoles respectives : un Préfet pour l'outre-mer français, un Gouverneur pour les colonies britanniques. -En général la vie politique dans ces pays met en jeu deux forces d'opposition qui s'affrontent au cours d'élections prévues par les Constitutions. C'est à l'occasion des consultations électorales que des violences s'observent : le cas de la Jamaïque est le plus connu avec 600 morts lors des législatives de 1976, 700 en 1980 etc., avec des "gangs "au service des partis. Un pays comme Haïti n'a jamais connu réellement de phase d'absence de violence depuis 1945.Le plus souvent les violences ne sont que les résurgences de clivages socio-économiques exacerbés dans la Caraïbe. Enfin, de nouvelles violences sont aussi apparues, liées au trafic de drogue et à la corruption. II) Une Caraïbe toujours en quête de développement : *Au moment de l'indépendance, la situation économique et sociale est marquée par les caractères du sous-développement : misère, économie agricole, dépendance des marchés extérieurs (doc.7, 8). *Aujourd'hui de réels progrès sont observés, avec des situations inégales (doc.10). L'indicateur de développement humain (IDH) souligne les bonnes performances de l'espace caraïbe, y compris pour les pays non souverains : Barbade est la mieux classée des Etats indépendants, par contre Haïti est en situation d'extrême sous-développement *Plusieurs stratégies ont permis ces progrès (doc.9) 1) l'intégration au marché européen avec la préférence communautaire pour les D.O.M., et pour les pays ACP tels Ste –Lucie et la Dominique le bénéfice de franchises douanières , de financements et d'un système de garantie des prix de leurs productions agricoles tels la banane.
Les pays les plus petits vivent essentiellement de cette activité qui s'étend même au détriment de l'agriculture traditionnelle. Elle a souvent été considérée comme la seule alternative nationale à des économies mono productives de plantation, condamnées à terme par la faiblesse de leur marché et la concurrence internationale
Les inégalités persistantes entre les situations d'une île à l'autre génèrent des flux importants de population, comme en témoigne particulièrement l'existence d'une diaspora haïtienne dans les régions les plus "riches "de la Caraïbe N.B. : des "passerelles "pourront être faites avec le thème III de Géo, notamment avec le sujet d'étude (santé ou éducation, au choix) pour lequel l'Adaptation demande d'illustrer par un ou deux exemples pris dans l'espace caribéen. III) Une Caraïbe entre dépendances et intégration régionale : *place sur la scène internationale : La zone est globalement très ouverte au commerce international (doc.12) et ce sont essentiellement des produits primaires qui sont exportés. On note cependant une évolution : industries textiles et chimiques à Porto Rico, produits manufacturés en République Dominicaine, zone franche. Les 2/3 des pays commercent en général avec un seul partenaire, les États-unis, les exceptions étant les DFA qui privilégient la France. Les Etats-Unis exercent de longue date une influence dominante sur cet espace caraïbe considéré par eux comme une "chasse gardée ", notamment pendant la Guerre froide (doc.11, 12, 15). Si la fin des blocs a fortement réduit l'importance de la région, les Etats-Unis restent un acteur essentiel : articulée à la question migratoire, la sécurité générale dans la zone justifie aux yeux de Washington des interventions directes, comme en Haïti en 1994 et 2004. Dans un contexte marqué par la présence de nombreux paradis fiscaux, le problème du trafic de drogue et du blanchiment de l'argent illégal est une caractéristique majeure de l'espace caribéen. L'Europe reste à divers titres partie prenante de la vie régionale (doc.12) Plus récemment, de nouveaux acteurs se manifestent : grâce à ses réserves pétrolières, le Vénézuela d'Hugo Chàvez développe une politique extérieure de "solidarité "avec les pays du CARICOM (doc.13) : en septembre 2005, est né Petrocaribe qui offre des conditions de paiement à long terme sur 40% du montant des achats. Cette initiative a été très bien reçue, sauf par Barbade qui ne veut plus s'endetter, et par Trinidad également producteur de pétrole. N.B. : dans le livret Antilles-Guyane, voir le chapitre 3 p.78-79 *vers l'intégration régionale : une volonté précoce mais encore inefficace (doc.14,) Tous les pays sont membres de L'Association des Etats de la Caraïbe (AEC), directement ou indirectement, y compris Cuba et à l'exclusion des Etats-Unis. Neuf Etats se sont associés au sein de l'Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale et se sont dotés d'une monnaie commune, le dollar des caraïbes de l'est. Quinze Etats sont membres à part entière du marché commun caribéen (CARICOM). Les échanges intra-zone (doc.12) sont encore marginaux, au moins sous l'angle commercial (8% du commerce extérieur cumulé des pays concernés). La Caraïbe tente de se positionner dans le monde en établissant des relations plus égales avec les Etats-Unis, en se rapprochant de l'Europe (processus de Rio depuis 1999) et en relançant l'intégration régionale encore insuffisante. N.B. : ici aussi le chapitre 4 du Livret A-G est précieux (p.80-81) ! Travail sur le fond de carte : Consignes pour travail à la maison à l'issue de la 1ère partie du travail sur le dossier Matériel : fond de carte de la Caraïbe et tableau des différents statuts 1) Faire la légende 1) reporter sur le fond de carte les types de statut ou types de dépendance, compléter le fond de carte en indiquant les noms des différentes entités ; encadrer ou souligner le nom des Etats membres du Commonwealth ; 3) Donner un titre au croquis ANNEXE 1 Vocabulaire et notions-clés : Commonwealth : association de pays libres et souverains rassemblant le Royaume-Uni et ses anciennes colonies ; les liens qui les unissent sont culturels (usage de la langue anglaise), politiques (attachement à la démocratie parlementaire et à la Couronne) et économiques (préférences douanières). Convention de Lomé : convention mise en place en 1975 au Togo entre la Communauté européenne et des pays d'Afrique, de la Caraïbe et du Pacifique (pays ACP) : elle prévoit un système d'exonération des droits de douane à leur entrée en Europe pour les produits en provenance des pays ACP, une aide technique et financière destinée à mettre en place des projets de développement, la garantie, par l'Europe, d'un minimum de revenus pour la production agricole des pays ACP. Développement : voir Magnard p. 216 Diaspora : dispersion de tout ou partie d'un peuple. IDH : indice de développement humain ; il prend en copte l'espérance de vie à la naissance, le tau d'alphabétisation des adultes, le tau de scolarisation des jeunes, le Produit Intérieur Brut par habitant. Impérialisme : voir Magnard p.46 Intégration : qui rassemble des éléments divers en une unité nouvelle. Paradis fiscal ou place offshore : enclaves bancaires du Nord dans les pays du Sud qui permettent le blanchiment de l'argent de la drogue en favorisant les investissements dans les secteurs des casinos, le négoce des métaux précieux, l'achat de biens immobiliers, et en multipliant les opérations financières ; attirent les capitaux du monde entier par des taxes très faibles et le secret bancaire. Zone franche : zones attractives pour les entreprises grâce à des avantages douaniers et fiscaux. ANNEXE 2 SOURCES UTILISEES : Livres : -Histoire des Caraïbes de E.Williams, Présence Africaine1975 -Relire l'histoire et la géographie de l'espace caribéen, Hachette Education Didactiques 2001 -Emergences Caraïbes, Association de Recherche et d'Etudes Caraïbes, l'Harmattan -Livret Antilles-Guyane "Lycée "Hatier International, 2006 -Caribbean Story, book 2, de W. Claypole et J.Robottom,Longman 2002 -Caribbean Certificate History 3 de R.Greenwood et S. Hamber, Macmillan Caribbean 1981 -The Caribbean People, book 3 de L.Honychurch, Nelson Caribbean 1995 Revues : -Mappemonde n°72 (4-2003) -TDC n°920(9-2006) "La Caraïbe "(avec une page entière de ressources) Internet : http://atlas-caraibe.certic.unicaen.fr http://agritrade.cta.int/fr/content Haut |
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