ÉCONOMIE
 
La Chine dans la Caraïbe
Un des nouveaux terrains de jeu de la puissance asiatique

Dans le mouvement de la mondialisation et de la globalisation, les cartes se redistribuent régulièrement. Les jeux et les enjeux se réorientent. Ces quinze à vingt dernières années, la Grande Caraïbe est apparue plutôt comme un angle mort dans la géopolitique mondiale : pas de conflits majeurs, pas d’extraordinaires ressources minérales ou énergétiques découvertes. Tranquillement, (ceci étant relatif surtout comparé à des théâtres d’opérations plus violents) les différentes entités ont tenté de construire des régimes plus démocratiques, d’endiguer la pauvreté ou au moins de la diminuer. Certes des poussées xénophobes ont eu lieu en République Dominicaine ou aux Bahamas où des mouvements violents contre les immigrés haïtiens se sont déroulés1, des élections pas très régulières se sont déroulées en 2010 au Honduras mais il reste que la zone a progressé dans bien des domaines.

Les États-Unis ont porté leurs regards vers d’autres régions du monde essentiellement vers le Moyen Orient. De fait leur présence s’est faite moins pesante2. Leur volonté de créer une grande zone de libre échange (ZLEA) du nord au sud des deux continents a échoué. Les tensions avec quelques pays d’Amérique du Sud et Cuba3 se sont apaisées, sauf avec le Venezuela avec lequel depuis 2014, des crispations importantes sont apparues (3). Tout n’est pas résolu, mais on n’observe pas de crises violentes. Les anciennes puissances coloniales engluées dans des difficultés économiques et sociales gardent un pied dans la Région sans enjeu particulier.

Au tournant des années 2000 la présence de la Chine se renforce dans de nombreux domaines. Déjà active, la puissance asiatique modifie sa stratégie : de politique celle-ci devient plus économique, intensification des échanges, de ses investissements dans larégion (multiplication par 10 voire par 15 ) quand bien même le soubassement reste le même, car les états indépendants de la Caraïbe sont représentés à l’ONU même si leur population est faible numériquement, souvent quelques dizaines de milliers d’habitants et compte pour une voix chacun. Ces États valent donc autant que la RPC pesant plus 1,5 milliard d’âmes.

Depuis 1949, la Chine Continentale est engagée dans des conflits plus ou moins actifs et violents, dans des revendications territoriales : Taïwan selon les gouvernants chinois doit revenir dans le giron national. La Chine a donc tenté de se créer un réseau d’alliances, de votes favorables à l’ONU par le biais d’investissements et d’aides au développement4.

 

1. Les modalités d'intervention

1.1. Les investissements traditionnels

Les premiers projets ont été modestes au regard des enjeux mondiaux : investissements dans la construction de stades comme par exemple celui des Bahamas qui a coûté 35 millions de dollars, celui de la Grenade pour la coupe du monde de cricket en 2007, agrandissement de la piste de l’aéroport international de la Dominique pour permettre la venue d’avions moyens et gros porteurs ; participation à la construction de l’hôpital à la Dominique mais aussi à Grenade ; mise en eau profonde de quelques ports comme celui de Vieux Fort à Sainte-Lucie facilitant le transbordement et le débarquement des containers.

L'augmentation des échanges

La Chine manifeste sa présence enrenforçant les relations commerciales établies de longue date avec les différents pays de la zone. Ainsi les échanges passent-ils de 10 milliards de dollars en 2000 à 140 en 2008 et l’on projette d’atteindre 500 milliards dans les années à venir. Traditionnellement ce sont Cuba depuis 1960 donc immédiatement après la révolution castriste, et le Venezuela de Chavez qui constituaient les principaux partenaires commerciaux de la Région. Cuba reste le principal point d’ancrage ; les échanges se montent à 2 millions de dollars par an et la Chine est le deuxième partenaire commercial de la Grande Île. Les Chinois achètent du nickel mais surtout des médicaments et des vaccins. L’efficacité de la recherche médicale et de la médecine cubaines sont reconnues dans le monde.

Les approvisionnements agricoles

Les énormes masses de population à nourrir sur le territoire chinois, l’augmentation du niveau de vie sont autant de contraintes pour le gouvernement qui doit avant tout garantir la sécurité alimentaire. Les regards se portent alors davantage sur les vastes entités du continent et de l’isthme centre américain. Mise à part Cuba où la RPC a investit dans des fermes expérimentales, et en Jamaïque pour le développement de la filière canne et modernisation de la sucrerie de Monymusk et Frome pour 180 et 200 millions de dollars. La Guyane française où vit une importante communauté chinoise présente aussi un certain intérêt. La Chine s’intéresse également à l’huile de palme et de gros investissements sont planifiés au Surinam malgré les accidents sanitaires liés à la consommation de cette huile, révélés ces dernières années. L’entreprise chinoise, China Zhong Heng Taï prévoit d’investir 4,5 millions de dollars pour réhabiliter la consommation d’huile de palme.

Il peut sembler paradoxal de voir la RPC se mobiliser à Antigua ou Grenade pour le développement de l’agriculture tant ces entités sont de petites tailles. Mais ce qui se joue là est avant tout un arrière plan politique Antigua est une île dont on dit qu’elle accorde de nombreux pavillons de complaisance pour les marines marchandes et le canal au sud de la Grenade est un des plus profonds. Il y a, comme nous le verrons ultérieurement l’obsession des passages, l’assurance d’une masse océanique stable

La recherche en matières premières et énergétiques

Traditionnellement la RPC doit assurer ses approvisionnements en hydrocarbures qui ne cessent de croître car même si la production a augmentée elle doit importer plus de 50% de sa consommation qui est passée de 380 millions de tonnes en 2008 à 462 en 20115. Ses principales sources d’approvisionnement se situent au Moyen Orient (Iran) ou en Afrique (Angola) mais la Caraïbe et l’Amérique du sud représentent des potentiels non négligeables. Il y a d’une part des échanges traditionnels d’hydrocarbures avec le Venezuela (la Chine est le deuxième importateur de pétrole vénézuélien elle a en outre décidé d’investir 4 milliards de dollars dans l’industrie pétrolière du pays) et le Brésil, mais depuis quelques années le regard de la Chine se porte sur les Guyanes qui explorent leur ZEE et qui ont trouvé des gisements à 2000 mètres de profondeur. Dans le même temps elle s’intéresse aux prospections de Cuba dans le Golfe du Mexique et elle a entrepris des négociations avec le Mexique pour des achats de pétrole ; or cet état est très lié aux États-Unis qui verraient un tel accord d’un mauvais œil. La RPC achète aussi de la bauxite à la Jamaïque, et à Cuba, au Surinam, du nickel aux deux premiers, du fer au Surinam. Certes les richesses minérales de la zone ne peuvent rivaliser avec l’Afrique mais la Chine maintient et renforce ses échanges avec les entités caribéennes. Plus récemment les intérêts chinois se sont orientés vers la production d’or et la sylviculture surtout au Surinam.

Dans la concurrence que se livrent les États-Unis et la Chine, les ressources financières jouent un rôle de tout premier plan. Les États-Unis accumulent depuis plus de cinquante ans une dette colossale qui est financée grâce au fait que le dollar est monnaie nationale comme monnaie de transaction internationale. A l’inverse la Chine possède une masse de dollars qu’elle obtient à partir de ces énormes excédents commerciaux ; inquiète de la situation critique et instable de la monnaie américaine, elle tente de se constituer un stock d’or qui affirmera sa prééminence économique. Ainsi depuis 2009, elle ne publie plus le montant du stock qu’elle détient Celui-ci serait bien plus élevé que les 1 054 tonnes déclarées6. Certes la Chine reste le deuxième grand producteur mondial, mais elle investit activement dans des mines aurifères sur tous les continents de la planète et en particulier dans la Grande Caraïbe : Le Surinam est toujours un objectif. Plus sûrement, depuis 2011 elle participe à l’exploitation d’une des grandes mines mondiales située au Venezuela, la mine de la Krestina. Ce gisement a été nationalisé en 2009 par Hugo Chavez qui a ainsi exproprié une société canadienne. En 2011, un partenariat public /privé a été signé entre le gouvernement de Caracas et la société China International Trust and Investment Corp pour la modernisation et l’augmentation de la Krestina , provoquant des tensions avec le Canada.

L’autre domaine en pointe est celui de la production et de l’approvisionnement en bois que la Chine achète au Surinam. Des projets de mise en culture et d’exploitation de forêts sont en cours.

1.2. Les investissements structurants 

La recherche constante de la sécurité des passages

Dans le monde troublé qui traverse la planète, les conflits régionaux se sont multipliés : au Moyen Orient (Irak, Yémen), en Afrique subsaharienne (Nigéria, Mali, République Centre-Africaine), en Afrique orientale (rôle des Shébabs en Somalie, et au Kenya tel l’attentat qui a fait 147 morts le 2 avril 2015), en Asie et surtout dans les mers du sud-est avec la piraterie à grande échelle.

A l’opposé la Caraïbe est une zone sans conflit majeur et donc une zone de passage sécure. La Chine se préoccupe peu des conflits en Afrique et elle continue à développer des investissements d’importance dans le secteur minier ou les hydrocarbures, telles les recherches qu’elle effectue en Somalie et au Soudan (dans le Darfour, par exemple, sans beaucoup s’occuper du sort des populations). Mais, elle a besoin d’acheminer ces productions sur son territoire, ceci explique en grande partie les projets qu’elle développe sur l’isthme centre américain.

Il y a tout d’abord, le projet faramineux du percement d’un canal transocéanique au Nicaragua, ressorti de cartons vieux de 450 ans. Les travaux de percement de canal sont évalués à plus de 50 milliards de dollars et devraient s’appuyer sur une population immigrée temporairement de 50 000 ouvriers et cadres chinois, et à terme devraient permettre le passage de navires porte containers de très gros tonnage. Ce partenariat suscite de nombreuses contre verses : la rentabilité du projet, son impact sur l’environnement, le tracé lui-même qui n’est pas complètement finalisé, les deux ports en eau profonde à construire aux débouchés du canal autant d’interrogations sur lesquelles il y a peu d’informations. Les premiers coups de pelle ont été donnés en décembre 2014, mais rien ne dit que l’on ira au bout du chantier prévu pour durer 5 ans. Dans tous les cas, ce projet signé par le président Daniel Ortéga pour le Nicaragua a paru suffisamment crédible pour que le Président Panaméen, Juan Carlos Varela, annonce au début du mois d’avril sur les chaînes de télévision américaines un nouvel élargissement du canal de Panama alors que les travaux entamés pour l’élargissement ne sont pas achevés.

A côté du passage maritime, des projets pour des transports terrestres sont d’actualité. Le plus ancien qui date de la présidence de Vicente Fox au Mexique est la traversée de l’isthme de Téhuantepec soit 250 à 300 kilomètres de Coatzacoalcos sur le Golfe du Mexique à Juchitan sur la côte Pacifique par une route et un chemin de fer électrifié. Il existe déjà une voie routière et des lignes de chemin de fer mais celles-ci devraient être modernisées pour augmenter leur rentabilité. Deux autres projets, mis à jour et qui place la Chine au premier plan sont d’abord celui de la route allant de Cartagène en Colombie à la côte Pacifique. Le trajet est long, au moins 800 kms, mais la plus grande partie du tracé serait à des altitudes faibles. Les travaux ont été estimés à 8 milliards de dollars. Le deuxième, plus surprenant est celui qui consiste à joindre les deux rives du Honduras de Puerto Castilla au sud est du Honduras à Amapalo sur le Pacifique. Le protocole d’accord signé par la société Chinois Harbour Engenering Company et le gouvernement du Honduras porte sur dix voies de chemin de fer électrifiées longues de 600 kilomètres et de deux ports en eau profonde. L’ensemble des travaux devraient atteindre les 20 milliards de dollars

La Caraïbe, nouveau terrain de jeux des classes aisées chinoises

Il peut sembler paradoxal que la Chine investisse dans le tourisme dans la Caraïbe. Le tropique du Cancer passe à la latitude de Taïwan et du Sud de la RPC. La Chine peut donc bénéficier de paysage similaires, des eaux bleu turquoise, des plages et de l’ensoleillement propres à séduire une clientèle riche et exigeante. C’est oublier les nombreuses revendications sur des atolls et des îlots dans le Golfe du Tonkin ou le mer de chine. C’est aussi ne pas tenir compte de l’insécurité liée à la piraterie dans ces zones . La Caraïbe est loin mais les vacanciers y sont relativement à l’abri et l’exotisme concerne toutes les populations du monde. «  L’ailleurs », « l’autre » le lointain fascinent. Outre les plages et le ciel bleu la Caraïbe a à offrir une histoire, des arts picturaux et une musique qui séduit de plus en plus une jeunesse mondialisée et connectée. Ces conditions expliquent, en partie les énormes investissements effectués aux Bahamas et à Antigua

Le complexe BAHAMAR dont un des objectifs est de rivaliser avec Las Vegas aux États-Unis, a ouvert ses portes sur l’île de Providence en décembre 2014. Il regroupe 2 500 chambres dans des hôtels de luxe (cinq étoiles), accompagnés de golfs, de marinas, de casinos, de centres commerciaux dans lesquels on trouve des boutiques de luxe. Les investissements ont été évalués à 3,4 milliards de dollars ; la construction a été réalisée par 8 000 travailleurs Chinois ce qui n’a pas été sans créer de tensions dans un archipel où le chômage est élevé et ou l’emploi est souvent assuré par une main d’œuvre d’ouvriers clandestins d’origine haïtienne (les tensions ethniques qui se sont développées depuis un an dans l’archipel ont peut-être à voir avec les pratiques des compagnies chinoises, déjà montrées du doigt dans d’autres pays comme l’Algérie il y a une dizaine d’années) ; peut-être le gouvernement bahaméen a-t-il voulu démontrer aux investisseurs sa capacité à assurer la sécurité ? Pour favoriser la venue d’une clientèle chinoise le gouvernement bahaméen a simplifié la délivrance de visas de tourisme.

En tout état de cause cet immense « terrain de jeu » à destination d’une clientèle riche et à tout le moins très aisée s’adresse aussi bien aux Chinois qu’aux habitants des États-Unis qui se trouvent à proximité ou aux Européens voulant découvrir de nouvelles destinations. Dans ce domaine les affaires sont elles aussi mondialisées mais créent des crispations du côté des autorités et des investisseurs aux États Unis.

Dans un registre de moindre envergure sur des terrains saisis par les autorités d’Antigua et Barbuda, à l’homme d’affaire véreux, Stafford7 une société chinoise en partenariat avec le gouvernement , doit édifier un complexe baptisé Singulari de cinq hôtels de grand luxe et (1 300 unités résidentielles) d’un golf (25 trous) des casinos et des marinas. Le nautisme constitue une des activités essentielles d’Antigua qui est une base de départ pour les îles du sud comme Saint-Vincent et les Grenadines. Les investissements devraient atteindre 740 millions de dollars.

2. Des investissements différenciés et nuancés 

Dans la Caraïbe insulaire

Les entités sont plus petites les populations moins nombreuses, les projets et les réalisations sont alors de moindre envergure sauf peut être aux Bahamas. Souvent elle consent des prêts à taux zéro à Cuba ou à la Jamaïque pour l’amélioration de son réseau routier, elle y construit des stades (Bahamas, Grenade), des ponts (La Dominique), des écoles ce qui au total restent des investissements modestes. Pour des enjeux plus importants, elle cherche des points d’appuis dans les infrastructures portuaires (modernisation du port de Santiago et construction de celui de Mariel à 45 kms à l’ouest de la Havane, relais des porte conteneurs, investissements aux Bahamas pour Freeport).

Même si les îles ne représentent que de faibles marchés la Chine tente d’accroître ses échanges avec ces pays. Les membres de la CARICOM ont compris tout l’intérêt qu’il y avait à renforcer les liens commerciaux avec la puissance chinoise.

Sur le continent

C’est là que les partenariats sont les plus nombreux et les plus conséquents. Les montants financiers atteignent des sommes colossales : 28 milliards pour un projet ferroviaires, 350 millions pour une usine hydro-électrique au Honduras (une similaire a déjà été construite au Belize) 50 milliards pour le percement du canal, 1,3 milliard pour une raffinerie au Costa Rica. L’ensemble des projets pour ce que l’on peut en connaître, frôle les 150 milliards de dollars. L’État Chinois comme les grandes sociétés investissent dans la région. Au Mexique, dont les rapports avec les États-Unis sont intenses, la RPC s’intéresse plutôt aux industries installées dans les zones franches pour éviter toute tension diplomatique. Au Venezuela , elle soutient indirectement le régime bolivarien en achetant, en développant le secteur pétrochimique et minier. Dans les Guyanes elle est à la recherche de matières premières minières ou agricoles.

Multiplications de projets ? Des réalisations esquissées

Le renforcement des liens avec la Chine est aussi une volonté politique des États de la Caraïbe qui y voient un moyen de diversifier leurs relations et à tort ou à raison d’échapper à une dépendance pesante à l’égard des anciennes puissances coloniales et des États-Unis.

La politique des États-Unis faite d’interventions politiques militaires brutales durant tout le XXème siècle a laissé des traces profondes (Guatemala en 1954 ; soutien au dictateur Trujillo et à son successeur Balaguer en République Dominicaine), mais récemment destitution du président Zelaya du Honduras bien que celle-ci ait eu l’apparence de règlements internes entre différentes composantes de la classe politique) Le cas de Cuba semble pour l’heure en passe de se normaliser. Les bases militaires américaines moins nombreuses cependant sont toujours là.

A contrario, la Chine peut apparaître moins menaçante : pas d’armées chinoises dans la zone, pas de volonté manifeste d’établir des modèles politiques, et capacités financières colossales. A ces caractéristiques s’ajoutent les fortes diasporas chinoises installées dans la région. Outre les vagues anciennes installées depuis la fin du XIXème et tout le XXème comme au Surinam et en Guyane, mais pas uniquement, viennent s’agglomérer les migrations récentes. Ces groupes constituent de puissants relais d’autant qu’ils conservent des liens étroits avec leur pays d’origine. Depuis 2010 ; systématiquement les présidents chinois se déplacent en Amérique du Sud et dans la Caraïbe. En janvier 2015, l’ensemble des chefs d’État de la CARICOM a été reçu à Pékin et des discussions à un très haut niveau s’y sont déroulées. En conséquence les investissements chinois ressortent à la fois d’un axe politique plus ou moins affirmé, mais toujours sous-jacent, et d’intérêt et stratégie économiques bien pensés.

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Quelques exemples de projet d'investissements :

MEXIQUE : contrôle de 44 entreprises pour une valeur de 600 millions de dollars

HONDURAS : Centrale Hydroélectrique : coût de l'investissement : 350 millions de dollars (projet)

Projet ligne ferroviaire transisthmique (20 milliards de dollars (projet) accord du 23/06/2013)

BELIZE : Centrale Hydroélectique : coût de l'investissement : 350 millions de dollars (construite)

NICARAGUA : Canal Transisthmique : coût de l'investissement : 50 milliards de dollars

COSTA RICA : Raffinerie Hydrocarbure : coût de l'investissement : 1,3 milliard de dollars

COLOMBIE : ligne ferroviaire Cartagène- Pacifique (8 milliards de dollars (projet))

GUYANA : Infrastructures routière et ferroviaire : coût de l'investissement : 295 millions de dollars

SURINAME : modernisation filière Huile de palme : coût de l'investissement :4,5 millions de dollars

Infrastructures portuaires et routières : coût de l'investissement : 600 millions de dollars (en cours)

VENEZUELA : Contrôle mine de Las Krestinas : achat pour une valeur de 15 milliards de dollars

Hydrocarbures (raffinerie)  : coût de l'investissement : 4 milliards de dollars

 

Références bibliographiques :

  • Jean Michel CAROÏT, Le MONDE 25/02/201 ,Relations Cuba /Chine
  • América Economica 2012 : Entreprises aux Mexique
  • André PERTUZIO : Chine, Hydrocarbures et Géopolitique in Revue Géostratégiuqes N°17 Sept 2007
  • Revue Le Contrarien N° 229 24/05/2013
  • Premier Ministre des Bahamas annonce une importante réunion de la CARICOM en Chine (08 ETO9 janvier 2015)

 

1Lynchage et pendaison d’un Haïtien à Santiago de Los Caballeros en République Dominicaine en février dernier ; cet acte scandaleux a provoqué des manifestations à Port-au-Prince qui ont dégénéré par des attaques des représentations diplomatiques dominicaines. Le gouvernement dominicain a rappelé ces consuls et son nouvel ambassadeur

 

 

2Le Président Obama a fait imposer des sanctions contre le Venezuela pour violation des droits de l’homme alors même que le rapport sur les pratiques discriminatoires des policiers à Fergusson venait d’être publié

 

 

3Cf article –Arrière cour des Etats-Unis et suppression de quelques bases militaires

 

4Nombre d’entités soutiennent Taïwan comme le Belize, Haïti, Saint Kitts et Nevis ou Sainte Lucie ; à l’inverse Les Bahamas depuis 1997, La Grenade depuis 2004 , la Dominique votent pour la RPC à l’ONU

 

5 André PERTUZIO – CHINE, Hydrocarbures et géopolitique, in Géopolitiques n°17Sep 2007

 

 

6 On parle de réserves de l’ordre de 10.000 tonnes. Voir le journal « le Contrarien » du 24/05/2013

 

7 Stafford a été arrêté pour avoir monté un système frauduleux comme celui de Maddox aux États-Unis

Auteur : Monique Bégot

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