RISQUES MAJEURS
 
Incertitudes naturelles (2011)

 

La saison cyclonique 2005 fut la saison la plus active jamais enregistrée avec 28 tempêtes tropicales dont 15 ouragans. Parmi ceux-ci sept devinrent des ouragans majeurs : deux de catégorie 3, un de catégorie 4 et quatre ouragans de catégorie 5 – Emily, Katrina, Rita et Wilma –, record historique. Trois ans après que l'ouragan Katrina ait dévasté La Nouvelle-Orléans, Gustav et Ike causèrent des dégâts importants à l'été 2008 dans le bassin caribéen, notamment en Haïti, Jamaïque, République dominicaine, à Cuba et aux États-Unis, durant l'une des plus coûteuses saisons cycloniques de l'histoire, estimée à près de 53 milliards de dollars. À l'inverse, les années 2009, 2010 et 2011 auront été relativement épargnées par les accidents cycloniques violents, de type 4 ou 5. Les tempêtes tropicales toujours présentes et actives sur la zone ont obligé les différents pays à maintenir une vigilance indispensable dans cette zone ou depuis 1998, plus de 20 cyclones très violents ont frappés, causant à eux seuls des centaines de milliards de dollars de dégâts et des dizaines de milliers de morts.

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Zone active sur le plan cyclonique, la Caraïbe est également une zone volcanique de toute première importance à l'échelle mondiale. Près de 18 volcans en activité ponctuelle ou permanente jalonnent l'isthme. C'est essentiellement dans cette zone géographique qu'ils se trouvent concentrés, du Guatemala au Nicaragua. Dans les Antilles, les systèmes volcaniques sont également présents, l'un d'eux, la Soufrière de Montserrat, dont l'éruption en 1997 avait détruite la moitié de l'île et obligé ses habitants à fuir rappelle aux habitants des Antilles que le volcanisme est toujours d'actualité. Dans l'isthme, les manifestations plus nombreuses et fréquentes liées à un volcanisme toujours actif se trouvent fréquemment associés aux coulées de boue, pluies diluviennes et inondations.

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Depuis 1985, la zone Caraïbe a enregistré vingt-et-un séismes de forte magnitude (plus de 5,5 sur l'échelle de Richter). Les plus violents se sont produits au Mexique, au Salvador, en Martinique et plus récemment, avec les conséquences que l'on connaît, en Haïti. Le tremblement de terre de 1985 à Mexico avait causé près de 100 000 morts et trois fois plus de blessés. En Haïti, le récent tremblement de terre de Port-au-Prince (12 janvier 2010) a causé à ce jour plus de 230 000 morts et près de 300 000 blessés, des milliers de sans-abri et de déplacés.

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Auteur : Frédérique Turbout

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