ENVIRONNEMENT
 
Chlordécone aux Antilles, retour sur un désastre annoncé

Des paysages agricoles des Antilles, la canne à sucre est incontournable, mais elle est souvent concurrencée dans certaines zones par la banane. Plantain, verte, jaune, fruit ou légume, elle fait partie intégrante de la culture martiniquaise et guadeloupéenne. Fruit fragile et fortement dépendant des conditions climatiques, il est fréquemment attaqué par des nuisibles plus ou moins voraces, mettant à mal une branche d'activité agricole vitale pour ces îles.

La banane constitue la culture principale de la Martinique et de la Guadeloupe. Elle représentait en 2007 une production de quelques 751 kg par habitant et par an en Martinique. Exportée en masse vers l'Europe et particulièrement la France, elle représente près des 2/3 des échanges de fret maritimes des îles vers l'hexagone. Ainsi en 2016, près de 250 000 tonnes ont été exportées depuis la Guadeloupe (69 000 t) et la Martinique (180 000 t). À l'échelle du Bassin Caraïbe, la banane au même titre que le café ou la canne à sucre est une production agricole de tout premier plan, représentant près d'1/4 de la production mondiale de ce fruit. L'économie de la banane est malheureusement fortement soumises aux aléas climatiques, les cyclones fauchant les pieds des arbustes et décimant des plantations entières. Même si en 2017 et 2018, les cyclones Mattew et surtout Maria ont dévasté les plantations qui se remettent encore difficilement de ces épisodes violents, la culture de la banane est indispensable à l'économie régionale des Antilles.

Pour maintenir cette culture, l'usage d'un pesticide particulièrement toxique, le chlordécone, a entraîné la pollution des sols et le risque de développement de nombreuses pathologies liées à son usage et sa présence dans l'environnement des Martiniquais et Guadeloupéens. Ce dossier, véritable scandale sanitaire et environnemental est encore aujourd'hui en cours de traitement, les plaintes se multiplient, les commissions d'enquête cherchent à établir les faits, identifier les manquements et les potentielles responsabilités.

Dans la suite de ce propos, nous reviendrons sur ce scandale, nous retracerons son historique, nous tenterons de mettre en lumière les possibles incohérences tout en dressant un état des lieux des espaces pollués. 

1. Origine d'un scandale 

Le chlordécone est un pesticide puissant visant à éliminer des organismes nuisibles, tels que les charançons particulièrement friands des plants de bananiers et se développant rapidement après chaque épisode cyclonique.

Le fait qu'il s'agisse d'un pesticide signifie en droit français que ce produit qui a vocation à éliminer les organismes nuisibles, est nécessairement soumis à autorisation. Selon la nature de la substance active et l'usage très précis auquel il est destiné, le produit se voit attribuer ou non une autorisation d'utilisation. Cette question de l'attribution des autorisations de production, d'utilisation et de commercialisation est au cœur du dossier antillais du chlordécone, nous y reviendrons dans la suite de ce propos. 

La substance active du chlordécone est un composé organique de synthèse dit organochloré. Ce type de substance constitue un polluant très puissant, très toxique et rémanent dans l'environnement, en d'autres termes, il est dangereux pour l'homme et son environnement. Il fut pourtant produit en masse, sous des noms différents et des formulations aux dosages variés durant près de 40 ans, et utiliser sans ménagement dans les plantations américaines, africaines et antillaises.

Retracer l'historique de l'usage puis de l'interdiction du chlordécone dans l'agriculture aux Antilles est indispensable pour cerner et comprendre pourquoi on parle aujourd'hui de scandale du chlordécone. C'est dans l'analyse d'une chronologie double, entre États-Unis et France que l'on mesure les conséquences des choix et des atermoiements qui ont conduit à la situation actuelle. 

1.1. Historique et caractéristiques chimiques 

L'usage des pesticides est lié aux ravages que font au début des années 1950, les charançons dans les bananeraies impactant directement les rendements de production. Plusieurs molécules ont été testées mais les résultats restent imparfaits, le charançon résiste toujours. 

En 1952, les États-Unis dépose le brevet d'une nouvelle molécule nommée chlordécone, une substance issue de l'hexachlorocyclopentadiène (C10CL10O). Il se présente sous forme de cristaux blancs qui pour l'utilisation agricole, sont réduits en poudre à rependre aux pieds des plants. Concentré à différents taux selon les usages, entre 5 et 90 %, il sert à traiter le tabac, certains arbustes, les plantations d'agrumes, de bananes. Utilisé comme fongicide, insecticide ou larvicide, il est plus efficace que les produits utilisés antérieurement, comme le lindane par exemple.

Cette substance qui donnera naissance à de nombreux produits ou sera introduite dans la composition d'autres pesticides est extrêmement toxique, non bio-dégradable et a une durée de vie estimée à entre 250 et 650 ans. Autant dire que dès son utilisation, les sols sont contaminés pour un temps long. Pour lors, il s'avère très efficace dans la lutte contre le nuisible et après quelques tests dans les plantations camerounaises où il se révèle très efficace, il sera utilisé en masse aux États-Unis et aux Antilles. 

1.2. Le Képone, un produit miracle ? 

En 1958, la production débute sous le nom commercial de Képone ou GC-1189, la synthèse de la molécule est produite par la société Allied Chemical et distribuée par Dupont de Nemours. Ce sont quelques 55 produits qui sont ainsi mis sur le marché américain, proposant des dosages variés pour répondre à l'éradication de différents nuisibles, tels que les fourmis, les charançons, ou bien encore les crickets.

Entre 1952 et 1975, on estime à près de 1 600 tonnes la production de Képone aux États-Unis réparties entre différents sites au Delaware, en Pennsylvanie et en Virginie. Les produits sont distribués dans le monde entier et particulièrement en Afrique et aux Antilles ou le charançon fait des ravages dans les bananeraies. En Virginie, à Hopewell, l'entreprise Life Sciences Products est en charge de la production de la substance. En juillet 1975, plusieurs ouvriers présentent des affections neurologiques graves ; sur les 113 employés qui manipulent sans protection le Képone, ceci dans un environnement de travail envahi par cette poudre blanche, 62 personnes présentes des signes, parfois graves, d'intoxication au pesticide. L'usine est fermée le 24 juillet 1975. La James River et la Chesapeake Bay, rivières proches de l'usine sont contaminées. En août 1976, le gouvernement américain interdit la production et la commercialisation et en avril 1977, l'Environmental Protection Agency interdit la production, la commercialisation et l'utilisation définitive du Képone. On retrouve mentionné dans les rapports la grande toxicité du Képone, une toxicité aux effets qui se cumulent, à la fois neurotoxique et reprotoxique, tant pour les rongeurs, les oiseaux ou les hommes. Cette fermeture de l'usine et les plaintes déposées par les ouvriers malades sont un véritable scandale sanitaire et écologique. Les médias s'emparent de ce dossier qui devient vite l'affaire la plus médiatisée des années 1970. L'entreprise Allied Chemical est condamnée à une amende de 13,2 millions de dollars US. C'est à cette époque la condamnation la plus lourde jamais prononcée pour des dommages environnementaux. 

2. L'usage en France du Képone : des autorisations hésitantes... 

2.1. L'usage massif aux Antilles 

Après les essais fructueux réalisés au Cameroun et son usage massif dans les plantations de bananes du pays, le produit est importé en France et dans les Antilles. Mais l'usage d'un pesticide nécessite obligatoirement une autorisation de commercialisation et d'utilisation.

Deux demandes d'homologation sont donc déposées en 1968 et 1969 devant la Commission des Toxiques. Cette commission des Toxiques regroupant des experts désignés par le Ministère de l'agriculture décide de l'attribution des autorisations. La première demande est rejetée en 1968 faute de données suffisantes. La seconde en 1969 est également rejetée mais cette fois-ci pour des raisons de fond ; on constate une toxicité sur les rats et la substance est alors inscrite au tableau A des substances toxiques. Il semble donc que la carrière du chlordécone, et donc du Képone s'arrète là.

Cependant, trois ans plus tard, en 1972, son efficacité avérée dans la lutte contre les charançons, fait revoir sa copie à la Commission des toxiques ; il fait alors l'objet d'une autorisation provisoire d'un an de vente sous le nom de Képone. Produit miracle, il est importé en masse aux Antilles, et ce malgré sa forte toxicité connue. Il est même le seul produit disponible, toutes les autres molécules moins efficaces ont alors été retirées du marché.

Le Képone, pesticide dosé à 5 % de chlordécone est utilisé, selon le rapport Kermarrec1, à hauteur de 60 kg par hectare tous les 6 mois, soit près de 120  kg par an et par hectare. Ces estimations reprises dans le rapport d'information à l'Assemblée Nationale de 20052, ou dans les travaux de l'INRA-IFRIS de 20103, permettent d'envisager une utilisation totale de près de 75 tonnes entre 1974 et 1978 car l'usage n'était pas systématique, faute de stocks suffisants. Cela reste cependant une quantité énorme et cela ne s'est pas arrêté en 1978. 

Alors que sur cette même période, l'usine américaine Allied Chemical à Hopewell est fermée, que le scandale sur la contamination des ouvriers et des fleuves proches du site font les unes des médias américains, l'usage du Képone se poursuit aux Antilles. Notons que l'autorisation d'utilisation avait été promulguée pour une seule et unique année, elle devait être révisée à cette échéance, or rien ne fut fait. Ce n'est que 4 ans plus tard, en 1978, soit deux ans après le scandale d'Hopewell, que l'autorisation est révisée...et contre toute attente, prolongée à nouveau !! Cependant, les stocks de Képone aux Antilles commencent à s'épuiser, l'usine américaine ne produisant déjà plus du précieux pesticide depuis 1975. 

2.2. Quand les éléments naturels influent sur l'usage des pesticides 

Durant les deux années 1979 et 1980, les îles antillaises sont frappées par deux violents ouragans, David et Allen, qui ravagent les plantations de bananes de Martinique et de Guadeloupe. Les charançons profitant de cette fragilité, prolifèrent en masse. Il faut donc utilisé rapidement des pesticides pour éradiquer le nuisible. Or le Képone vient à manquer, les stocks sont épuisés. 

C'est à cette période que les établissements Laurent de Lagarrigue très liés aux planteurs et dirigés par Louis Hayot, figure Béké emblématique de la Martinique, rachètent le brevet américain du Képone à une filiale de Dupont de Nemours et demandent l'autorisation de produire une substance équivalente au dosage identique, le Curlone 5 %, comprendre dosée à 5 % de chlordécone.

L'homologation intervient en 1981 mais le procès verbal de cette homologation par la Commission des Toxiques semble avoir mystérieusement disparu depuis. La société Calliope basée dans l'hexagone, à Port-La-Nouvelle assure la synthèse de la substance et sa production est confiée à une société brésilienne pour le compte de Lagarrigue.

Entre 1982 et 1993, près de 4 000 tonnes de Curlone sont ainsi produites et utilisées pour sauver la monoculture antillaise de la banane. Ce sont également, compte tenu du dosage, 180 tonnes de chlordécone qui sont venus contaminer les hommes et les terres.

Pourtant en 1979 et 1980, deux chercheurs de l'INRA alertent sur les dangers de l'usage du chlordécone dans la culture de bananes. Le rapport Snegaroff de 1979 révèle la pollution des sols des bananeraies et des milieux aquatiques proches par des substances organochlorées, donc du chlordécone. En 1980, le rapport Kermarrec poursuit dans cette voie en mettant en évidence le phénomène d'accumulation et invite à poursuivre et approfondir les recherches. Dans le même temps, en 1979, le Centre International de Recherche sur le Cancer basé à Lyon, alerte sur les dangers du pesticide et le classe dans le groupe des produits potentiellement cancérigènes pour l'homme. Malgré ces alertes, le Curlone sera développé sous la pression des lobbies de planteurs. 

2.3. Vers un arrêt définitif du chlordécone aux Antilles 

Il faudra en réalité plus de 5 années pour que le produit soit définitivement abandonné dans le traitement antiparasitaire des bananeraies. En 1989, la Commission des Toxiques revient sur sa décision et demande, le 7 septembre de cette même année, l'interdiction de son emploi. Quelques mois plus tard, le produit est interdit à la vente.

À ce stade de l'épopée du chlordécone, il est nécessaire de revenir sur le rôle de cette commission. De rejets en acceptations, de révision oubliée en interdiction, son rôle dans l'usage et la diffusion de la molécule, au travers du Képone puis du Curlone, est difficile à comprendre. On peut s'interroger sur la partialité de cette commission, sur les possibles influences et lobbying des acteurs de cette histoire dans les différents choix formulés par cette commission. Il est aujourd'hui clair que le lobbying des planteurs et des agriculteurs a fortement joué dans l'attribution des homologations. Les auditions lors de la Commission d'enquête parlementaire de certains membres de cette commission viennent éclairer une situation qui peut paraître aujourd'hui incompréhensible. Cependant, il faut se garder de porter un jugement qui ne tiendrai pas compte du contexte de l'époque. Faute de données, faute de connaissances suffisantes sur la molécule et malgré les accidents observés, le principe de précaution n'existant pas encore à cette époque, le bénéfice à court terme est apparu plus important que les éventuelles conséquences à long terme. 

À l'annonce en 1990 de l'interdiction de vente du Curlone, les établissements Lagarigue tentent de demander au Ministère de l'agriculture une prolongation de son utilisation ; la réponse sera un rappel indiquant au producteur du pesticide qu'il peut encore être utilisé durant deux années après la date d'interdiction. Ce n'est donc qu'en 1993 que l'interdiction et l'usage du chlordécone est définitivement stoppé dans les Antilles françaises. 

Figure n°1 : Chronologie de l'utilisation du chlordécone aux Etats-Unis, en Martinique et en Guadeloupe

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Auteur : F. Turbout, MRSH, Université de Caen Normandie, 2020.

3. Un désastre sanitaire sous estimé 

Durant près de 20 ans, la molécule chlordécone aura été utilisée en Martinique et en Guadeloupe, mais avec quels impacts sur l'homme et son environnement ?

En 1990, il devient obligatoire d'effectuer les analyses des eaux potables et ce sont les services de santé qui ont la charge de ces prélèvements et des analyses. Jusque là, faute de test, la molécule n'était pas recherchée. Il faudra attendre 1999, malgré la mobilisation de nombreuses associations dénonçant les méfaits du chlordécone sur l'homme et la nature pour que des analyses des eaux de captage de stations dans les deux îles soient effectuées et les résultats sont édifiants. En Martinique, sur les 7 stations testées, 3 sont contaminées. En Guadeloupe, sur les 9 sites de captage analysés durant plusieurs mois, tous sont contaminées avec des seuils dépassant de plus de 100 fois les seuils autorisés. En Martinique, la source de Gradis et en Guadeloupe, les sources de Lumia et Pont-des-Braves sont alors fermées.

On commence à s'intéresser aux potentiels dégâts pour l'homme et un épidémiologiste de l'INSERM, Luc Multigner, décide de lancer des recherches sur des cohortes d'ouvriers agricoles qui ont été exposés au pesticide dans les bananeraies. Les résultats recueillis montrent une moindre contamination que celles des ouvriers de l'usine d'Hopewell en 1975, il conseille de maintenir un suivi de ces populations et d'étendre le suivi aux femmes enceintes et aux nourrissons. Un plan d'action « Plan chlordécone » mis en place par l’État en 2008 à la suite de débats houleux entre scientifiques, doit permettre d'approfondir les analyses et les suivis, notamment en matière d'exposition au risque cancérigène et aux effets possibles du chlordécone en tant que perturbateur endocrinien. Dans le même temps, une cartographie régulière est mise à jour et à disposition des habitants. Elle permet de rendre compte du niveau de contamination des sols testés, des potentielles zones infectées et des cultures autorisées sur ces surfaces agricoles. 

 Carte n°1 : Sols contaminés par le chlordécone en Martinique - situation 2019

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Auteur : F. Turbout, MRSH, Université de Caen Normandie, 2020.

 

Carte n°2 : Sols contaminés par le chlordécone en Guadeloupe - situation 2019

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Auteur : F. Turbout, MRSH, Université de Caen Normandie, 2020.

 

Les actions en justice et les dépôts de plainte contre l’État se multiplient en 2007. Pour lors, les études sur le volet sanitaire sont encore en cours mais une chose est d'ores et déjà établi, il y a contamination des sols et des végétaux. À ce titre les agriculteurs et les associations de défense de l'environnement dans les deux îles portent plainte contre X.

À la suite de cette médiatisation du débat en 2007 à l'initiative du controversé Pr. Belpomme, des articles et ouvrages se multiplient, politisant peu à peu le débat. Faisant s'opposer les Békés et les autorités françaises au reste de la population, le débat du chlordécone prend une dimension politique jusque dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale. Ce débat est encore aujourd'hui loin d'être clos malgré des tentatives d’apaisement de l’État. 

Cette contamination des sols est un point crucial du problème du chlordécone aux Antilles ; en effet, non seulement les sols des bananeraies sont largement pollués, mais les ruissellements et écoulements pluviaux ont favorisé la contamination des sols alentours.

L'épisode des patates douces importées pour être vendues à Rungis et fortement infectées au chlordécone témoigne de cette contamination. On estime que la moitié des bassins versants martiniquais et guadeloupéens est contaminée. Les légumes racines sont contaminés et les autorités prennent des mesures limitant la culture des légumes racines dans les sols pollués. Elles imposent l'analyse des sols avant toute mise en culture. Cependant, les habitants ont en nombre un jardin potager ou consomment des produits locaux, le risque reste donc présent. De nouvelles façons de cultiver voient le jour, telle que la permaculture, ou la culture en butte, mais elles restent encore au stade expérimental. Les sols ne sont pas les seuls à être victimes de cette pollution, les cours d'eau étant contaminés, ils impactent directement la mer et les activités de pisciculture et de pêche. Le bétail et l'élevage est également exposé, notamment les poulets. Cela conduit à l'aberration suivante : importer des poissons locaux d'autres îles pour satisfaire la consommation locale !

 

Qu'il s'agisse de la terre ou de la mer, le chlordécone a fait des ravages et cela, comme nous l'avons vu, pour plusieurs dizaines ou centaines d'années. Sur ces îles, où l'espace est une denrée précieuse, où les terres cultivables sont souvent rares, où la culture de la banane est essentielle à l'économie régionale, le « scandale » du chlordécone oblige à de nouvelles pratiques et doit servir pour éviter que de telles pollutions ne se renouvellent. En septembre 2019, une commission d'enquête parlementaire a commencé les auditions des responsables politiques, des producteurs de bananes et des responsables de production. Les conclusions de ce rapport permettront peut-être enfin, plus de 45 ans après la fermeture de l'usine de Képone d'Hopewell et le premier accident lié au chlordécone, de mettre un terme à ce dossier douloureux et d'apporter des réponses aux habitants de Martinique et de Guadeloupe. 

 

Elements bibliographiques

 

1Kermarrec, A. et al. (1980) Niveau actuel de la contamination des chaînes biologiques enGuadeloupe : pesticides et métaux lourds. Petit-Bourg (Guadeloupe), INRA.

2Beaugendre J., Edmond-Mariette J., Le Guen L., Manscour J., Sauvadet F., Vialatte J.S., (2005). Rapport d'information par la commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire sur l'utilisation du chlordécone et des autres pesticides dans l'agriculture martiniquaise et guadeloupéenne. Paris, N° 2430, Assemblée Nationale.

3Joly P.-B., 2010, La saga du chlordécone aux Antilles françaises, Reconstruction chronologique 1968-2008, INRA/SenS et IFRIS, Juillet 2010.

Auteur : Frédérique Turbout

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